Euthanasie et don d'organes : l'expérience belge.

Auteurs-es

  • Patrick Evrard Service des soins intensifs, Comité d’éthique hospitalo-facultaire CHU UCL Namur, site Godinne, Université catholique de Louvain, Belgique

Mots-clés :

Euthanasie, Don d'organes, Espérance de vie, Pénurie d'organes, Éthique

Résumé

En 2002, la Belgique se pourvoit d’une législation
relative à l’euthanasie, qui autorise un libre choix
de fin de vie sous des conditions strictes. L’euthanasie
est décrite dans la loi comme : « un acte volontaire de
mettre fin à la vie d’un patient pratiqué par un médecin
à la demande expresse de ce patient ».
Sur le plan du don d’organes, la Belgique joue
également un rôle de précurseur.
Depuis la première transplantation d’organes
après euthanasie effectuée en 2005, cette procédure a
été appliquée plus d’une trentaine de fois avec succès.
Afin de comprendre comment cette procédure a
pu avoir lieu, nous allons reprendre le développement
des différentes procédures en Belgique tant relatives
à l’euthanasie qu’au don et à la transplantation d’organes.
Nous terminerons par les questions éthiques
que les différentes équipes se posent au préalable à
l’établissement d’un tel programme afin que chaque
demande puisse trouver une réponse sereine tant
pour le patient que pour l’équipe soignante.

volume 17 numéro 2

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Publié

2024-08-08

Numéro

Rubrique

Projet archivage - Cahiers francophones de soins palliatifs