Le don d'organes dans un contexte d'aide médicale à mourir au Québec : aperçu d'une pratique nouvelle.

Auteurs-es

  • Matthew J. Weiss Département de pédiatrie, Centre mère-enfant Soleil, CHU de Québec, Centre de recherche de l’Université Laval, Québec, Canada

Mots-clés :

Don d'organes, Aide médicale à mourir

Résumé

Bien que ce ne soit pas le but visé par la Loi
concernant les soins de fin de vie, le don dans un
contexte d’aide médicale à mourir (AMM) a été
rendu possible au Québec après l’adoption de cette
loi en juin 2014. Cela a soulevé plusieurs questions,
des dilemmes moraux aux problèmes de logistique.
Transplant Québec, l’organisme provincial de dons
d’organes, a été proactif dans la création de politiques
et de procédures qui permettent le don dans
un contexte d’AMM de façon à respecter la dignité
du patient à l’approche de la mort et à lui offrir la
possibilité de donner des organes qui pourraient sauver
la vie de ceux qui en ont besoin. Cet article a
pour but de répondre aux diverses préoccupations
soulevées par ce procédé, tels les conflits d’intérêts
potentiels, la capacité de la personne à donner son
consentement, l’impact des changements nécessaires au processus de l’AMM, et l’assurance que la mort
du donneur potentiel est confirmée selon les normes
légales et médicales. L’expérience actuelle du don au
Québec dans un contexte d’AMM est aussi abordée.
Il est nécessaire de mieux comprendre l’impact que
le don dans un contexte d’AMM peut avoir sur les
patients à l’approche de la mort et sur le processus de
deuil des proches.

volume 19 numéro 1

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Publié

2019-01-01

Numéro

Rubrique

Projet archivage - Cahiers francophones de soins palliatifs