Accueillir des bénévoles accompagnants dans les centres hospitaliers, les centres hospitaliers de soins de longue durée et les centres d'hébergement du Québec.

Résumé

Les soins de fin de vie, en majorité des soins palliatifs
(SP), peuvent être demandés par tous sur tout
le territoire du Québec. Ils impliquent non seulement
des soignants adéquatement formés pour assurer le
confort physique et psychologique des malades en fin
de vie, mais aussi des bénévoles pour accompagner
le malade et sa famille qui vivent des moments de
détresse. Beaucoup d’établissements devront donc
ouvrir leurs portes à la présence de bénévoles accompagnants.
Depuis longtemps, ceux-ci sont devenus
des intervenants précieux dans les Unités hospitalières
et les Maisons de soins palliatifs où l’on a appris
à les accueillir et à les encadrer. Parc contre, souvent,
il n’y a jamais eu de tels bénévoles oeuvrant dans les
nouvelles institutions concernées et celles-ci n’ont
pas acquis la culture organisationnelle qui permette
leur intégration harmonieuse. Nous revoyons ici les
transformations institutionnelles utiles à implanter et
les gestes administratifs utiles à poser pour accueillir
sereinement une mission en soins palliatifs et implanter
un service des bénévoles accompagnants.
L’implication volontaire des bénévoles accompagnants
habite les soins palliatifs depuis leur début.
Ces bénévoles font partie de l’équipe de soins palliatifs.
Ils apportent une présence, une écoute, une
aide, un appui qui sont précieux pour les malades et
pour leurs proches comme, indirectement, pour les
soignants. Leur contribution est spécifique. Elle est
gratuite, librement proposée et librement acceptée,
adaptée sur mesure en fonction des situations rencontrées,
que soit à domicile ou en institution.
Dès la création des SP en Angleterre, la présence
de bénévoles a ajouté aux équipes soignantes
une participation aux soins d’humanité unique à ce
contexte (1-5). Au Canada (6, 7), en Angleterre (3),
en Australie (8), en Suisse (5) et ailleurs, des organisations
bénévoles ont contribué à la formation et
au suivi de leurs membres. En France, les bénévoles
accompagnants sont d’emblée partie prenante des
soins palliatifs et sont reconnus par les autorités françaises
en la matière. De fait, la société française se
nomme Société française d’accompagnement et de
soins palliatifs (SFAP) (9).