La réception nietzschéenne des sophistes grecs

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Résumé

Cet article s’inscrit dans la discussion visant à établir la relation que Nietzsche a entre­tenue avec les sophistes grecs. Une périodisation en trois temps permet de montrer qu’il a effec­tivement valorisé les sophistes grecs dès l’époque de ses cours de rhétorique de 1870 (section I), en particulier à travers des considérations sur le langage et l’agôn. Les sophistes, qui ont diffusé une éducation supérieure, sont associés à l’esprit libre. Entre 1876 et 1886, Nietzsche les qua­lifie à nouveau d’esprits libres et les unit sous la figure de Thucydide (section II). À la toute fin de sa vie, il présente un intérêt marqué envers leur réalisme et leur immoralisme (section III), qui préfigurent sa propre critique de la morale. La section IV analyse l’interprétation qu’a faite Nietzsche de la thèse protagoréenne de l’homme mesure.

Biographie de l'auteur-e

  • Marc-Olivier Tremblay, Faculté de philosophie, Université Laval

    Université Laval, Faculté de Philosophie, étudiant-chercheur au 2ième cycle. Mes intérêts de recherches sont les suivants : la philosophie ancienne, plus particulièrement les éthiques anciennes et la question de la vertu, la philosophie allemande (entre autres Nietzsche et Günther Anders) ainsi que les thèmes des normes, des valeurs et du jeu.

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Publié

2025-11-03

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