À propos de cette revue
Pluridisciplinaire, la Revue québécoise de rédactologie (RQR) publie des recherches théoriques et appliquées sur la rédaction professionnelle. Plus spécifiquement, la rédactologie s’intéresse sur le plan théorique à la description fine du processus qui sous-tend la production d’un écrit professionnel, à la mesure de l’efficacité des communications écrites dans leur contexte, ainsi qu’à l’identification et à la caractérisation des compétences que le rédacteur mobilise tout au long de cette activité.
La rédactologie postule que les écrits professionnels se distinguent d’autres types d’écrits, notamment parce que leur finalité pragmatique concerne le fonctionnement en société et parce que leur contexte de production suppose l’existence d’un mandant (appelé parfois client), d’un mandataire (le rédacteur professionnel) et d’un destinataire (le public ciblé par l'acte de communication).
Sur le plan appliqué, la rédactologie étudie les pratiques professionnelles de la rédaction, aussi bien du point de vue des rédacteurs que des lecteurs (ou utilisateurs). Elle interroge les conditions de pratique pour être à même de les décrire, de les modéliser et de les enseigner.
La Revue québécoise de rédactologie accueille des propositions qui portent sur les diverses approches théoriques et méthodes de recherche employées pour investiguer la rédaction professionnelle.
Ces considérations générales étant posées, voici quelques sujets d’intérêt pour la Revue québécoise de rédactologie :
- Approches et méthodes de recherche : des modes traditionnels à la complexité de la recherche-intervention;
- Apports théoriques et méthodologiques des disciplines connexes : linguistique, psychologie, communication, sociologie, design, facteurs humains, sciences de l’information, sciences comportementales, etc.;
- Concepts clés : emprunts conceptuels, déploiement en rédactologie et transfert de connaissances;
- Évaluation de l’impact des écrits et de l’efficacité communicationnelle;
- Compréhension en lecture : du continuum lisibilité-intelligibilité aux représentations mentales en passant par les facteurs contextuels, émotifs, haptiques et affordanciels;
- Réception et destinataire : du changement d’attitude au passage à l’action;
- État d’une profession : acteurs, modes, représentations, lieux, collaboration, certification, écosystèmes technologiques;
- Éthique de la pratique : entre compromis, valeurs et enjeux de société;
- Processus sous-jacents : lecture, écriture, relecture, compréhension, argumentation;
- Enseignement : état des curriculums, développement d’une didactique de la rédaction, plus-value de la formation universitaire, techniques de formation, ouvrages-clés, évaluation des performances;
- Rédaction et design : de la mise en texte à la conception d’un objet du monde;
- Cadrage et persuasion : référentiels cognitifs, schémas culturels, stratégies rhétoriques et argumentatives;
- Produits et artefacts : caractérisation des genres, anciens ou en émergence;
- Champs prioritaires de l’activité humaine : santé publique, droit, économie, environnement;
- Impacts de la technologie : rédaction assistée, intelligence artificielle générative, rédaction UX, CMS;
- Éléments d’histoire : évolution des genres, des pratiques, des connaissances.
Types d’articles scientifiques publiés par la revue
La Revue québécoise de rédactologie accepte les articles empiriques, théoriques (incluant les revues de littérature) ou méthodologiques, les notes de recherche, les analyses critiques, les récits de pratique et les comptes rendus de lecture. Ces différentes appellations font référence à plusieurs types d’écrits universitaires qui diffèrent par leur contenu et leur approche. Considérant qu'ils peuvent être désignés par des terminologies différentes selon la discipline, et puisque leur contenu peut également varier, il est important de se référer aux directives de rédaction de la revue pour obtenir les informations détaillées sur la manière de les présenter.
Partenaires
La Revue québécoise de rédactologie remercie la Bibliothèque de l’Université Laval, tout particulièrement ses bibliothécaires aux communications savantes, Maude Laplante-Dubé et Pierre Lasou. L’implication de la Bibliothèque dans le projet a facilité le développement de la plateforme numérique de la revue et de ses politiques.
La revue remercie également la direction de Facteurs humains et sa coordonnatrice Ariane Lefebvre pour avoir partagé les outils de travail créés en vue de publier une revue scientifique en sciences humaines et sociales.
Enfin, la revue exprime sa gratitude envers Andréanne Landry, graphiste et professionnelle de recherche (Groupe Rédiger, Université Laval), pour la création de son image de marque ainsi que pour la conception du modèle de couverture utilisé dans la mise en page des numéros.