L'activation cognitive présommeil et l'efficacité du sommeil chez les travailleurs de nuit
DOI :
https://doi.org/10.51656/psycause.v8i2.20125Résumé
OBJECTIFS Ce rapport vise à étudier la relation entre l’activation cognitive présommeil et l’efficacité du sommeil auprès de travailleurs de nuit souffrant d’un trouble du sommeil lié à l’horaire de travail (THT) et à comparer l’influence de cette activation entre ceux présentant un THT et les bons dormeurs (BD). MÉTHODE Les 77 travailleurs de nuit sont divisés en deux groupes (BD et THT). Ceux-ci ont complété l’échelle d’activation cognitive présommeil, l’inventaire des pensées intrusives de Glasgow et un agenda du sommeil pendant deux semaines. RÉSULTATS Des corrélations significatives ont été obtenues entre les pensées intrusives et le temps total dormi de la période principale de sommeil (r = 0,338), ainsi qu’avec l’efficacité du sommeil sur 24 heures (ρ = -0,278). Une différence significative aux tests t a été constatée entre les BD et les THT, pour les pensées intrusives t(66) = -2,647, p = 0,005 et pour l’activation cognitive présommeil t(76) = -3,126, p = 0,0015. DISCUSSION Les résultats d’études sur le sommeil des travailleurs de jour ne peuvent pas être généralisés aux travailleurs de nuit. L’horaire de travail semble influencer la relation entre l’activation cognitive et les paramètres de sommeil. Les pensées intrusives sont davantage associées aux difficultés de sommeil.
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© Lorrie Beaudoin, Alexandra Remon, Camille Martin, Michel Bertrand, Fatima Bouchnafa, Sévérine de Billy Garnier, Annie Vallières 2018
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