Particularités des mères recrutées dans un programme de soutien à la parentalité

Auteurs-es

  • Florence Filion École de psychologie, Université Laval, Québec, Canada
  • Lisa-Marie Gagné École de psychologie, Université Laval, Québec, Canada
  • Maude Lachapelle École de psychologie, Université Laval, Québec, Canada
  • Marie-Hélène Gagné École de psychologie, Université Laval, Québec, Canada

DOI :

https://doi.org/10.51656/psycause.v8i2.20130

Résumé

Les programmes de soutien à la parentalité sont un moyen efficace pour prévenir la maltraitance envers les enfants, mais il peut être difficile d’amener les parents plus vulnérables à s’y engager. La présente étude vise à vérifier jusqu’à quel point le profil de mères québécoises entrant dans le programme Triple P – Positive Parenting Program correspond à un profil de risque de maltraitance. À cette fin, 240 mères d’enfants âgés de 6 mois à 8 ans entrant dans le programme sont comparées à 834 mères sélectionnées aléatoirement dans la population générale. Les résultats indiquent que les mères ayant participé au programme présentent davantage un profil de risque, particulièrement quant à la perception des problèmes de comportement de leur enfant et à leur sentiment de compétence parentale. Ces mères utilisent moins de pratiques parentales positives, ont un revenu et un niveau d’éducation plus faibles et ont plus de risque d’être monoparentales ou en recomposition et sans emploi. Il existe peu de différences sociodémographiques entre les deux groupes. Ces résultats suggèrent que Triple P a été implanté de manière à rejoindre des familles affichant divers facteurs de risque, ce qui est encourageant et prometteur dans un contexte de prévention de la maltraitance.

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Publié

2019-09-20

Numéro

Rubrique

Résumés longs - Recherche dirigée