La relation entre les pensées positives et négatives, les stratégies de régulation émotionnelle et la peur de récidive du cancer
DOI :
https://doi.org/10.51656/psycause.v9i2.20146Mots-clés :
Cancer, Peur de la récidive du cancer, Pensées, Régulation émotionnelle, Modèle cognitifRésumé
Compte tenu des effets néfastes des pensées négatives sur la détresse psychologique et la peur de la récidive du cancer (PRC), la pensée positive est souvent proposée comme une option de rechange avantageuse. Toutefois, l’optimisme irréaliste, un construit apparenté, est associé à la détresse psychologique. Cette étude a pour objectifs d’examiner les associations transversales et prospectives entre les pensées négatives/positives et la PRC chez les femmes atteintes d’un cancer du sein et d’explorer le rôle médiateur des stratégies de régulation émotionnelle (RE) dans la relation entre ces deux variables. Au T1, une PRC plus élevée est associée à une plus grande fréquence des pensées tant négatives que positives. Aucun effet indirect significatif des stratégies de RE n’est observé dans la relation entre les pensées négatives/positives et la sévérité de la PRC. Des analyses additionnelles indiquent que la relation entre la suppression et la PRC est significativement médiée par la fréquence de pensées négatives/positives et que la relation entre l’évitement et la PRC est significativement médiée par la fréquence de pensées négatives seulement. En somme, tant les pensées négatives que positives sont associées à la PRC et les pensées semblent jouer un rôle médiateur entre la RE et la PRC.
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© Samuele Dallaire-Habel, Geneviève Ouellet, Frédéric Thériault-Couture, Véronique Massicotte, Hans Ivers, Anne-Josée Guimond, Josée Savard 2019
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