Relation entre le figement et l'inhibition comportementale chez le jeune enfant
DOI :
https://doi.org/10.51656/psycause.v10i2.40774Mots-clés :
Figement, Inhibition comportementale, Adaptabilité, Contribution génétiqueRésumé
Cette étude porte sur le figement et sa relation avec l’inhibition comportementale, ainsi que sa capacité de prédiction de l’adaptabilité de l’enfant. De plus, l’étude vise à documenter la contribution génétique au figement chez le jeune enfant à l’aide de la méthode de jumeaux. Le projet s’inscrit dans l’Étude longitudinale des Jumeaux Nouveau-nés du Québec (ÉJNQ). Cinq cent six jumeaux de 19.6 mois ont été observés dans une situation de nouveauté dans laquelle l’inhibition comportementale et le figement ont été observés et codifiés. Le trait d’adaptabilité de l’enfant, une dimension du tempérament difficile, a été évalué par la mère auprès de 1130 enfants. Les résultats montrent que le figement et les comportements d’évitement sont modérément associés. Le figement n’a pas de contribution unique à la prédiction de l’adaptabilité au-delà de l’inhibition comportementale. Enfin, l’hypothèse stipulant que la génétique ait une contribution au figement est confirmée. Ces résultats indiquent que le figement et l’inhibition comportementale partagent des caractéristiques communes. Cette étude ouvre la voie à une meilleure compréhension des sources génétiques du figement chez l’humain.
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© Jérôme Gravel, Agnès Éthier, Lysandre Provost, Michel Boivin 2020
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