Historique de comportements antisociaux et trajectoires de pratiques parentales
DOI :
https://doi.org/10.51656/2kvnc067Mots-clés :
Comportements antisociaux, Pratiques parentales positives, Pratiques parentales coercitives, Développement de l’enfant, Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ)Résumé
Les parents ayant des comportements antisociaux ont tendance à avoir des pratiques parentales moins optimales. Or, les études à ce sujet portent sur des échantillons non représentatifs de la population et sont souvent transversales. Cette étude vise à examiner l’association entre le passé antisocial des parents et leurs pratiques parentales subséquentes à l’aide d’un échantillon représentatif provenant de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ). Des 2120 familles suivies dans le cadre de l’ELDEQ, un maximum de 1982 familles a été inclus dans les analyses. Les pères et les mères ont rapporté leurs antécédents de comportements antisociaux au temps de mesure 1, lorsque l’enfant avait 5 mois, et leurs pratiques parentales coercitives et positives, aux cinq temps de mesure, lorsque l’enfant avait de 5 à 50 mois. Les résultats des régressions logistiques révèlent qu’un historique de comportements antisociaux plus nombreux augmente le risque de suivre une trajectoire élevée de pratiques parentales coercitives chez les parents, même en tenant compte de leur scolarité, de leur âge et du revenu familial. Cependant, les résultats ne démontrent pas de lien entre l’historique de comportements antisociaux et les pratiques parentales positives de la mère. Cette présente étude met en lumière l’importance de cibler les parents ayant un historique de comportements antisociaux pour réduire les pratiques parentales coercitives.
Téléchargements
Publié
Numéro
Rubrique
Licence
© Florence Durigon, Melanie Lachance, Claudelle Nadeau, Gabriel Bernard, Marjorie Simard, Amélie Petitclerc 2024
Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.