Rôle des pratiques parentales coercitives dans la continuité intergénérationnelle des comportements antisociaux

Auteurs-es

  • Sarah Blouin Université Laval
  • Ève-Marie Faucher Université Laval
  • Rosemarie Roy Université Laval
  • Hélène Paradis Université Laval
  • Sophie Aubé Université Laval
  • Amélie Petitclerc Université Laval

DOI :

https://doi.org/10.51656/xn82nz27

Mots-clés :

Pratiques parentales coercitives, Comportements antisociaux, Continuité intergénérationnelle

Résumé

Les comportements antisociaux peuvent se transmettre au fil des générations. Cette étude vise à identifier si les pratiques parentales coercitives jouent un rôle médiateur dans la continuité intergénérationnelle de ces comportements. L’échantillon, composé de 1515 familles, provient de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ). Les deux parents ont rapporté leur historique de comportements antisociaux lorsque l’enfant avait 5 mois, et les jeunes les ont rapportés à 15 et 17 ans. Les parents ont rapporté leurs pratiques parentales coercitives lorsque l’enfant était âgé de 5 à 50 mois. Nous avons testé deux modèles médiationnels, un pour chaque parent, en contrôlant pour le statut socioéconomique et le sexe de l’enfant. Les pratiques parentales coercitives du père sont médiatrices de la continuité entre ses comportements antisociaux et ceux de l’enfant (β = 0,02; IC 95% = 0,00; 0,03), alors que les pratiques parentales coercitives de la mère ne le sont pas (β = 0,01; IC 95% = -0,00; 0,02). Les résultats ne diffèrent pas selon le sexe de l’enfant. L’absence d’un lien indirect chez les mères indique que d’autres facteurs expliquent la continuité intergénérationnelle de ces comportements tandis que le faible lien indirect chez les pères identifie une cible d’intervention. 

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Publié

2025-01-07

Numéro

Rubrique

Résumés longs - Recherche dirigée