Démystifier les méthodes qualitatives

Partie 1 : Les différences entre le « quali » et le « quanti »

Auteurs-es

  • Valérie Demers Département de travail social, Université du Québec en Outaouais, Gatineau, Canada

DOI :

https://doi.org/10.51656/psycause.v9i1.20141

Résumé

Sexy, les données qualitatives ? C’est ainsi que les décrivent Miles et Huberman (1994, p. 1), des chercheurs qualitatifs réputés ! En effet, nombre de lectrices et de lecteurs habitués aux sciences dites naturelles disent que lire un article qualitatif, c’est un peu comme entendre « la voix » des participantes et participants, comme se faire raconter leur vision personnelle des choses et des événements. Les résultats qualitatifs « sonnent vrai » et résonnent avec le vécu et l’expérience personnelle des individus qui les lisent. Ils paraissent ainsi habituellement plus convaincants et moins arides que les résultats d’analyses de variance (ANOVA), de régressions ou d’analyses acheminatoires (Miles & Huberman, 1994). Ce n’est pas surprenant, puisque les recherches qualitatives se basent souvent sur les mots, sur le langage, des « outils » qu’on utilise tous les jours pour communiquer avec nos semblables.

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Publié

2019-09-23

Numéro

Rubrique

Lignes directrices du comité exécutif